Une réunion sous une chaleur écrasante

Le 4 juillet 2025, alors que la ville de Perpignan se débat avec des températures atteignant **40 degrés** à l’ombre, les Écologistes catalans ont décidé de s’exprimer publiquement. Leur conférence de presse visait à alerter sur l’urgence des mesures à mettre en place face à la crise climatique. Ils ont également profité de cette occasion pour critiquer les incohérences des **collectivités locales**, en particulier le Conseil départemental, souvent identifié à gauche dans le paysage politique français.

Des courriers restés sans réponse

Les figures clés des Écologistes, notamment **Nicolas Berjoan**, secrétaire régional de Les Verts, et **Charlélie Causse**, son homologue départemental, ont révélé qu’ils ont adressé des courriers aux instances dirigeantes de la ville. Parmi les destinataires, on trouve :

  • **Louis Aliot**, maire de Perpignan appartenant au Rassemblement National
  • **Hermeline Malherbe**, présidente du Conseil départemental
  • **Robert Vila**, président de la communauté urbaine
  • Malgré l’urgence de la situation, ces courriers sont restés sans réponse. Dans ces lettres ouvertes, les deux écologistes dénoncent l’**inaction** des élus et la continuation d’un **modèle urbain** qui, selon eux, ignore les enjeux environnementaux.

    Des choix d’aménagement critiques

    Lors de la conférence, Berjoan et Causse ont mis en lumière certains choix d’aménagement qui semblent **déconnectés** des réalités climatiques. Les décisions prises par les collectivités locales sont perçues comme allant à l’encontre des nécessités de protection de l’environnement. Parmi ces choix, on note :

  • La création de nouvelles **zones commerciales**
  • L’**extension urbaine** vers le sud
  • Des **infrastructures routières** en projet
  • Les écologistes affirment que ces projets vont à l’encontre des recommandations de protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.

    Une vision critique de l’action publique

    Les écologistes libertaires soulignent que les collectivités se contentent de mettre en place des **mesures cosmétiques**.

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    Ces ajustements semblent davantage destinés à apaiser les consciences qu’à véritablement résoudre les problèmes. Berjoan souligne le contraste saisissant entre les discours des élus, souvent envahis par une rhétorique écolo-compatible, et les choix qu’ils font concrètement.

    « C’est scandaleux de ne pas s’attaquer aux **racines du mal** », déclare Nicolas Berjoan. Pour lui, des collectivités se soucient de réaliser des ajustements destinés à **améliorer leur image**, tout en continuant à promouvoir des projets destructeurs pour l’environnement. Il déplore la volonté de construire de nouvelles autoroutes ou d’envisager des projets surprenants, tels que des **tyroliennes deau** au Mas Delfau.

    Un appel à l’action

    Les Écologistes catalans insistent sur la nécessité d’une rupture claire avec les projets qu’ils qualifient d’**écocides**. Leur message se veut clair : il ne s’agit plus de simples **rustines** ou de mesures temporaires, mais d’un **virage structurel** vers un modèle de développement durable. Ils demandent :

  • Une réévaluation complète des projets en cours
  • Un engagement ferme et immédiat vers des **propositions écologiques** viables
  • Une **transparence** accrue dans les décisions publiques
  • En somme, les écologistes lancent un cri d’alarme, affirmant qu’il est temps d’agir de manière responsable. Ils proposent une série de mesures concrètes pour répondre à l’urgence climatique.

    Conclusion : vers un changement nécessaire

    Dans le contexte actuel de dérèglement climatique, les déclarations et actions des élus prennent une résonance particulière, surtout lors de journées particulièrement chaudes comme celles que vit Perpignan. Les Écologistes catalans font face à ce qu’ils considèrent comme un **déni** de réalité de la part de certaines collectivités. Leur appel à l’action montre une prise de conscience grandissante de la nécessité d’une transformation radicale des politiques urbaines et environnementales.

    En intégrant ces préoccupations dans leurs discussions et en cherchant des solutions durables, les élus des Pyrénées-Orientales pourraient non seulement répondre à l’urgence climatique, mais aussi contribuer à un avenir plus respectueux de l’environnement pour les générations futures. Les voix de ceux qui réclament une action immédiate et efficace contre la crise climatique deviennent de plus en plus pressantes et essentielles dans le débat public.