Une élection volée
Une réaction cinglante de Marine Tondelier
Le 27 août dernier, Emmanuel Macron a annoncé qu’il écartait l’hypothèse d’un gouvernement Nouveau Front populaire, au nom de la « stabilité institutionnelle ». Une décision qui n’a pas manqué de susciter de vives réactions de la part des différentes forces politiques en France. Parmi les plus critiques, on compte Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, qui dénonce une dérive illibérale et appelle à la manifestation.
En effet, pour Marine Tondelier, cette décision du président de la République est un véritable vol de l’élection. Selon elle, les trois quarts des français ont voté pour un changement et non pour la stabilité. Mais cette stabilité prônée par Emmanuel Macron ne sert en réalité qu’à « une minorité qui profite depuis sept ans de sa politique ». Une politique en faveur des riches, selon l’écologiste.
Un gouvernement en dérive
Des faits graves et une mansuétude accordée à Emmanuel Macron
La réaction de Marine Tondelier n’est pas uniquement tournée vers le nouveau gouvernement annoncé par Emmanuel Macron, mais également vers cette stabilité qu’il invoque si souvent. En effet, pour l’écologiste, le gouvernement actuel est en pleine dérive depuis 42 jours, un record après-guerre. Et pourtant, cette situation est accueillie avec une grande mansuétude par les observateurs, selon elle.
En effet, pour Marine Tondelier, si un président d’extrême droite avait pris les mêmes décisions et était resté en démission pendant plus d’un mois, cela aurait suscité un véritable scandale. Mais avec Emmanuel Macron, il semblerait que la gravité des faits soit passée sous silence. « On a toujours été indulgent avec Emmanuel Macron, mais ça ne change rien à la gravité de la situation », souligne-t-elle.
La nécessité de manifester
Une République plus forte que l’autoritarisme
Pour Marine Tondelier, il est désormais temps de réagir face à cette dérive illibérale en France. Une réaction qui doit passer par la manifestation, comme le préconisent les autres forces politiques de gauche. Et pour cela, elle n’hésite pas à citer Léon Gambetta, figure de la IIIe République, en disant : « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre ».
Pour l’écologiste, il est temps de montrer que la République est plus forte que l’autoritarisme et les dérives illibérales. Il est temps de rappeler qu’en France, le peuple a son mot à dire et que les décisions doivent être prises dans l’intérêt de tous et non d’une minorité. Et pour cela, elle appelle à manifester, à montrer que la voix du peuple doit être entendue et respectée.
La position du Nouveau Front populaire
Une consultation non pertinente
En réaction à la décision d’Emmanuel Macron d’entamer de nouvelles consultations avec les chefs de parti, mais sans LFI, Éric Ciotti ni le RN, Marine Tondelier affirme que la position du Nouveau Front populaire est claire. Pour l’écologiste, il n’est pas question d’aller « revoir » le président à l’Elysée, mais plutôt de montrer qu’il y a un réel ras-le-bol face à cette dérive illibérale et à cette stabilité qui ne profite qu’à une minorité.
Et pourtant, Emmanuel Macron semble vouloir poursuivre ses consultations, mais sans prendre en compte les voix discordantes. Pour Marine Tondelier, « ce simulacre de consultation » n’a aucun sens et elle refuse d’y participer. Elle rappelle que la République doit respecter la voix du peuple et que sans cela, elle ne pourrait plus être qualifiée de République.
Une réaction légitime face à une dérive inacceptable
Finalement, la réaction de Marine Tondelier face à cette dérive illibérale en France est tout à fait légitime. Elle appelle à la mobilisation pour montrer que le peuple a son mot à dire et qu’il ne peut pas laisser une minorité diriger le pays selon ses propres intérêts. La République doit respecter la voix du peuple et travailler dans l’intérêt de tous, et non d’une minorité. Il est temps de faire entendre sa voix, comme le disait Léon Gambetta, pour montrer que la République est plus forte que l’autoritarisme et les dérives illibérales. Une mobilisation nécessaire pour rappeler que la France est un pays démocratique, où chaque voix compte.