Les clés de Écologistes, les défis du moment
La politique écologiste est en passe de devenir un élément clé de la scène politique française, notamment au sein du Sénat. Les débats autour du budget de la Sécurité sociale et des propositions de réformes ont créé un vent de liberté qui permet aux écologistes de mettre en avant leurs idées. Dans ce contexte, les sénateurs écologistes ont proposé la création d'une taxe sur le cannabis, soulignant l'urgence de réviser la législation française pour l'aligner sur les réalités modernes.
L'argumentation de ces sénateurs est que les revenus générés par cette taxe pourraient être utilisés pour alourdir les comptes de la Sécurité sociale, qui connaît actuellement un écart de financement important. En outre, la légalisation du cannabis pourrait permettre d'éviter l'essor de la vente de drogue illicite, ce qui profiterait à l'ensemble de la société.
Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis
[2.1] Les raisons qui poussent les sénateurs écologistes
Pour les sénateurs écologistes, la création d'une taxe sur le cannabis constitue le moyen de combler l'écart de financement crucial qui affecte les comptes de la Sécurité sociale. Cette mesure serait également un pas vers une plus grande transparence et une plus grande responsabilité dans la gestion des finances publiques. Ces parlementaires sont convaincus que cette taxe ne perturberait pas l'économie, car elle serait payée par les utilisateurs de la drogue, et pourrait même se révéler bénéfique pour la société en générant des recettes supplémentaires.
[2.2] Les conséquences d'une taxe sur le cannabis
Le gouvernement actuel refuse d'entrer dans le jeu et préfère continuer de réprimer la consommation de cannabis. Toutefois, les conséquences de cette politique sont bien visibles, notamment dans l'économie clandestine. En effet, une large frange de la population utilise désormais la drogue, et ceci, dans le plus grand secret, de crainte de se voir refuser un emploi. Il est essentiel que les responsables politiques comprennent que la légalisation de la consommation de cannabis pourrait réduire ce phénomène en diminuant le risque de dépendance et en favorisant les pratiques de consommation responsables.
[2.3] L'opposition des sénateurs
S'opposant à cette proposition, certains sénateurs affirment que c'est une mauvaise idée, car la consommation de cannabis ne bénéficierait qu'à un nombre très restreint de personnes. Les départemen ts qui se chargent des questions sociales sont de cet avis. Ils soutiennent que le fait de laisser l'État gérer la consommation de la drogue serait catastrophique et irait à l'encontre de la santé publique.
[2.4] La position du gouvernement
Le gouvernement français, bien conscient de la difficulté du dossier, préfère attendre les études et les résultats des expérimentations de certains pays qui ont déjà choisi de légaliser la consommation de la drogue. L'État estime qu'il est prématuré de passer à l'acte, ce qui n'est pas suffisant pour répondre aux attentes de la population.
Pour combler le déficit de la Sécu, les sénateurs écologistes ont donc proposé la création d'une taxe sur la consommation de cannabis. S'ils ne se rallient pas à cette proposition, ils estiment que c'est parce que c'est un projet infiniment plus compliqué qu'il y paraît.
L'économie du pays ne s'en trouvera-t-elle pas directement concernée si la France n'adapte pas son législations pour aligner-les sur les réglementation des pays qui ne souhaitent plus rester dans le passé ? La réponse ne fait plus de doute.
Les conséquences de la refus de la législation sur le consommation de cannabis:
• Une augmentation des préjudices subis par la société
• Des recettes importantes non saisies par l'État
• Des difficultés accrues à contrôler la consommation de cannabis
La légalisation de la consommation de cannabis pourrait profiter à l'ensemble de la société dans la mesure où c'en rendrait un usage responsable et non clandestin. Ce qui est incontestable, c'est que l'État ne peut plus simplement s'en tenir aux recommandations anciennes.
