Un voyage d’études au Maroc pour trouver des réponses face au changement climatique

Les impacts du changement climatique se font déjà ressentir dans le Gers, avec des vignes qui ont un mois d’avance par rapport à il y a 5 ans. Pour lutter contre ce phénomène, l’association Arbre et Paysage 32 a organisé un voyage d’études au Maroc, avec pour objectif de découvrir les pratiques agricoles mises en place dans ce pays confronté depuis longtemps aux défis du climat. Alain Canet, président de l’association, nous livre les enseignements de ce voyage et l’intérêt de s’inspirer des techniques marocaines pour l’agriculture gersoise.

Le Maroc, un laboratoire pour anticiper les changements climatiques dans le Gers

Le groupe d’agriculteurs venus du Var a parcouru la région de Fès, dans le nord du Maroc, pour observer comment les agriculteurs locaux s’adaptent à la raréfaction de l’eau. Les vergers, les céréales, la viticulture et l’élevage ont été analysés pour comprendre comment les Marocains font face à cette problématique. Selon Alain Canet, le Maroc est un véritable laboratoire pour anticiper les conditions futures dans le sud de la France et trouver des solutions efficaces.

Un savoir-faire marocain à partager

Depuis plus de 10 ans, Alain Canet a découvert les techniques marocaines grâce à l’ethnobotaniste Geneviève Michon. Il a été impressionné par la capacité des paysans marocains à bâtir des systèmes agroforestiers ingénieux pour réhydrater des milieux arides, avec très peu de moyens. Ce savoir-faire est une source d’expériences très intéressante à partager pour lutter contre le changement climatique.

Les avantages de l’agroforesterie pour le Gers

La visite des techniques marocaines a permis de constater les multiples avantages de l’agroforesterie, notamment en termes économiques et environnementaux. Les Marocains parviennent à créer des systèmes agroforestiers sur des millions d’hectares, qui permettent de stocker du carbone, de lutter contre l’érosion et d’enrichir les sols. Ces pratiques peuvent être adaptées au contexte gersois, où les agriculteurs font face à des problèmes de plus en plus fréquents liés à la sécheresse et à l’érosion des sols.

Une leçon d’humilité pour utiliser des technologies adaptées

Les agriculteurs marocains n’ont pas les moyens de recourir à des technologies coûteuses pour faire face au manque d’eau. Pourtant, ils parviennent à résister et à s’adapter grâce à une gestion globale des projets, en travaillant la question de l’agroforesterie sur plus de 20 000 hectares. Cette méthode permet de maintenir la productivité des cultures et d’éviter l’envasement et l’érosion des sols, tout en créant de l’emploi.

Une invitation aux agriculteurs gersois à s’inspirer du Maroc

Alain Canet encourage vivement les agriculteurs gersois à se rendre sur place pour découvrir ces pratiques et à réfléchir à leur adaptation dans le contexte gersois. Selon lui, il faut passer à l’action et changer d’échelle pour relever les défis du changement climatique, et l’agroforesterie marocaine peut être une source d’inspiration importante pour le Gers. Ce voyage était une plongée dans le passé, mais également dans le futur de l’agriculture, avec l’objectif de trouver des solutions concrètes pour préserver les terres agricoles face aux aléas climatiques.

Conclusion

Le voyage d’études au Maroc organisé par Arbre et Paysage 32 a permis de découvrir des techniques agricoles adaptées aux conditions climatiques du Gers, où le changement climatique s’inst

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