Le changement de présidence au sein du FFKM
La passation de fanion entre le pasteur Denis Rakotozafy, président sortant du FFKM, et Monseigneur Jean de Dieu Raoelison, président entrant, marque un moment crucial pour le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar. Cette transition de leadership intervient dans un contexte où les défis environnementaux et socio-économiques pèsent lourdement sur la population malgache.
Monseigneur Raoelison, archevêque d’Antananarivo, a souligné l’importance du rôle que l’Église doit jouer à la fois dans l’éducation et dans la sensibilisation aux enjeux environnementaux. Il a insisté sur le fait que pour surmonter les difficultés actuelles, l’engagement collectif est indispensable.
Un appel à l’union et à la solidarité
Ce message d’unité a été prononcé lors d’un culte œcuménique, qui s’est tenu dans une église luthérienne aux 67 hectares. Pendant cette cérémonie, Monseigneur Raoelison a déclaré : « Donnons-nous la main pour sortir le pays du marasme actuel, mais ne nous rejetons pas la responsabilité. L’union fait la force et c’est en étant solidaires que nous réussirons. »
Ce discours met en avant l’importance de l‘entraide et de la coopération, non seulement entre les différents groupes religieux, mais aussi entre tous les acteurs de la société malgache. Au cours de cette passation, il est apparu essentiel que chaque citoyen prenne part à l’effort collectif pour créer un environnement meilleur.
Les enjeux de l’éducation environnementale
Un des aspects les plus frappants du discours de Monseigneur Raoelison est l’accent mis sur l‘éducation environnementale. Il a déclaré : « Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les enjeux de la préservation de l’environnement. Il est nécessaire d’éduquer la population à la protection de l’environnement. Nous vous encourageons dans ce sens. »
Pour faire avancer cette cause, le FFKM appelle ses membres et communautés à :
La nécessité d’une prise de conscience collective est au cœur de cette démarche. L’Église se positionne comme un acteur clé dans la transmission de ces valeurs auprès de la population.
Les défis socio-économiques et environnementaux de Madagascar
Madagascar, une île aux richesses naturelles inestimables, fait face à de sérieuses crises environnementales, dont la déforestation, la perte de biodiversité et la pollution. Parallèlement, la population souffre de difficultés socio–économiques, notamment la pauvreté et le manque d’accès aux services fondamentaux comme l’éducation et la santé.
Ces défis sont interconnectés, et c’est pourquoi Monseigneur Raoelison propose une approche holistique qui considère à la fois les besoins économiques et environnementaux de la société. Une amélioration du cadre de vie des Malgaches passe par une gestion intégrée des ressources et une éducation sur les enjeux liés à l’environnement.
L’importance de l’église dans la sensibilisation collective
L’Église, en tant qu’institution influente dans la société malgache, a un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation et l’éducation des fidèles sur les enjeux environnementaux. En effet, les églises peuvent servir de plateformes pour des discussions et des annonces sur la nécessité de protéger l’environnement et de promouvoir des modes de vie durables.
Voici quelques façons dont l’Église peut contribuer :
À travers ces initiatives, l’Église peut espérer toucher une large audience et mobiliser des efforts en faveur de la protection de l’environnement.
Conclusion : Vers un avenir meilleur
Le message du FFKM, relayé par Monseigneur Jean de Dieu Raoelison, résonne comme un appel à l’action. Il invite chaque individu à prendre ses responsabilités et à s’engager pour un meilleur avenir pour Madagascar.
A travers l’éducation et la sensibilisation, il est possible de transformer la perception de l’environnement et d’encourager des pratiques qui favorisent la durabilité. En rassemblant leurs forces et en agissant collectivement, les Malgaches peuvent espérer surmonter non seulement les crises environnementales, mais aussi les défis socio-économiques qui les touchent. La route est longue, mais avec une unité renouvelée et un engagement partagé, un avenir meilleur est à atteindre.