Le sommet du G20 à Rio de Janeiro, qui se tient cette année sous la présidence du Brésil, s’annonce comme un événement crucial pour la lutte contre le changement climatique, la résolution des conflits internationaux et l’avenir de la politique mondiale. Avec des dirigeants de grandes économies avancées et émergentes comme les Etats-Unis, la Chine, et l’Union européenne représentant 85% du PIB mondial et 80% des émissions de gaz à effet de serre, les enjeux sont de taille pour trouver des solutions concrètes et efficaces.
Des priorités contradictoires: climat, conflits, économie
Lors de ce sommet, plusieurs sujets majeurs seront au cœur des discussions et des débats entre les dirigeants. Le premier d’entre eux est sans conteste le changement climatique, qui a déjà un impact considérable sur notre planète. Les récentes inondations et incendies catastrophiques en sont une preuve flagrante. La COP29 à Bakou, qui a débuté il y a une semaine, peine à trouver un accord sur le financement climatique. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a d’ailleurs appelé les membres du G20 à prendre leur responsabilité et à trouver des compromis pour un résultat positif.
Cependant, les divergences entre les différents pays sur la question du changement climatique risquent de compliquer les choses. Les Etats-Unis, toujours dirigés par Donald Trump jusqu’à son mandat présidentiel, ont déjà annoncé leur retrait de l’Accord de Paris sur le climat. D’autres pays comme la Chine et la Russie sont également pointés du doigt pour leur manque d’engagement concret dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Des conflits internationaux à l’ordre du jour
En plus de la question du climat, d’autres problèmes internationaux brûlants seront également abordés lors de ce sommet. Les récents affrontements en Ukraine entre les forces ukrainiennes et russes, ainsi que l’offensive israélienne à Gaza et au Liban, ont ébranlé la communauté internationale et risquent de diviser encore plus les membres du G20. La source gouvernementale allemande a d’ailleurs exprimé ses craintes quant à la capacité des dirigeants à s’entendre sur ces sujets sensibles.
Les tensions entre les Etats-Unis et la Russie sont également un sujet de préoccupation important. Alors que Biden et Poutine ont déjà eu des échanges musclés depuis que le président américain a pris ses fonctions, la question de l’invasion russe de l’Ukraine risque de mettre encore plus à mal les relations entre les deux superpuissances. Malgré l’absence de Poutine au sommet, son ombre plane sur les discussions à venir.
Un défi pour la présidence brésilienne
En tant que pays hôte, le Brésil a la lourde tâche de mener les débats et de trouver des consensus entre les différents membres du G20. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui a accueilli la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Rio, a affirmé que son pays était prêt à jouer un rôle de médiateur pour résoudre les divergences entre les différents pays.
Cependant, la tâche ne sera pas facile pour le Brésil. Avec l’arrivée de la nouvelle administration américaine, le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris risque de prendre fin et d’impacter négativement les efforts déjà entrepris pour lutter contre le changement climatique. De plus, la pandémie de Covid-19 continue de ravager le monde, obligeant les dirigeants à concilier la relance économique avec la protection de l’environnement.
Vers un avenir incertain
Le sommet du G20 à Rio de Janeiro s’annonce crucial pour l’avenir de notre planète et des relations internationales. Alors que les enjeux sont de taille et les divergences nombreuses, il est primordial que les dirigeants trouvent des solutions concrètes et agissent ensemble pour résoudre ces problèmes. Le monde a besoin d’une réponse collective pour relever ces défis immenses et il est temps pour le G20 de prendre ses responsabilités et de montrer un véritable leadership. Seul un dialogue constructif et un engagement réel pourront permettre de bâtir un avenir meilleur pour tous.