Un indicateur de confiance en baisse

En février, le climat des affaires en France a légèrement diminué par rapport au mois de janvier, selon les données de l’Institut national de la Statistique et des Etudes économiques (Insee). L’indicateur de confiance, calculé à partir des réponses de chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, a perdu un point pour atteindre 98, en dessous de sa moyenne de longue période qui est de 100. Cette baisse fait suite à une hausse de l’indicateur annoncée le mois dernier, mais qui a depuis été révisée à la hausse d’un point.

Quelles sont les raisons de cette baisse ?

Cette légère dégradation résulte principalement de la détérioration de la situation conjoncturelle dans les services et le commerce de détail en France, a expliqué l’Insee. L’indicateur de confiance dans le commerce de détail (y compris commerce et réparation d’automobiles) a particulièrement souffert en perdant cinq points pour atteindre 99 points. Cette baisse est notamment due aux soldes d’opinion sur les perspectives générales d’activité, les ventes passées et les intentions de commandes.

Un climat de l’emploi plus favorable

Malgré cette baisse de confiance dans les affaires, l’indicateur du climat de l’emploi a quant à lui légèrement augmenté de deux points pour atteindre 101, juste au-dessus de sa moyenne de longue période. Cette amélioration est principalement due au rebond du solde d’opinion sur l’évolution à venir des effectifs dans les services (hors agences d’intérim). Néanmoins, cette hausse est partiellement compensée par la baisse du solde dans l’industrie manufacturière et celui sur l’évolution récente des effectifs dans le commerce de détail.

Une situation contrastée selon les secteurs

Le bâtiment et l’industrie vont bien

Dans le bâtiment, l’indicateur de confiance est resté stable en février à 103, au-dessus de sa moyenne de longue période. Dans l’industrie, le climat des affaires s’est légèrement amélioré (+2 points) pour revenir à sa moyenne de longue période. Cette hausse est notamment due à la bonne tenue des soldes d’opinion sur la production prévue et les carnets de commandes, y compris étrangers.

Les services et le commerce de détail en difficulté

En revanche, la situation est plus préoccupante dans les services et le commerce de détail, qui représentent une grande part de l’économie française. Dans les services, le climat des affaires s’est dégradé de 2 points sous l’effet du recul des soldes sur l’activité et la demande prévues. Dans le commerce de détail (y compris commerce et réparation d’automobiles), le climat des affaires s’est « assombri nettement » après deux mois d’amélioration. L’indicateur le mesurant a perdu 5 points à 99 points.

Une note d’espoir pour l’avenir

Finalement, malgré cette légère baisse du climat des affaires en février, la situation reste globalement stable en France. De plus, les perspectives d’emplois sont plutôt favorables, ce qui laisse espérer une amélioration de la confiance des chefs d’entreprise à court terme. Cependant, il reste important de surveiller l’évolution de certains secteurs plus fragiles, comme les services et le commerce de détail, pour éviter de futurs retournements de situation.

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