La terre, notre unique habitat, se trouve aujourd’hui à un point critique, faisant face à une crise environnementale alimentée par les activités humaines incessantes. La question qui se pose alors est la suivante : la science et la politique peuvent-elles collaborer pour inverser cette barre descendante?

Situation de crise: l’océan en danger

L’océan, qui recouvre environ 75% de la surface de la Terre, se retrouve étrangement sous nos radars. Les dommages causés par nos actions à la mer peuvent ne pas être visibles à l’œil nu, mais ils sont bien réels et escaladent rapidement.

Les signes d’alarme sont nombreux. D’abord, les températures de l’océan augmentent [h3]due au réchauffement climatique[/h3], ce qui entraîne une augmentation de l’acidité de l’eau. Cette montée soudaine de l’acidité est déjà en train d’affecter les écosystèmes marins, entraînant une désoxygénation qui a des conséquences néfastes sur la vie marine.

De plus, le développement côtier, l’accumulation de déchets plastiques, la pollution, l’exploitation minière sous-marine et une surpêche incontrôlée ne font qu’ajouter à cette pression soutenue. Par exemple, le thon, un prédateur de premier plan dans l’océan, a vu sa biomasse diminuer de deux tiers depuis le début du XXe siècle. De plus, la moitié des récifs coralliens a disparu au cours des 150 dernières années.

L’impact de ces actions ne se limite pas qu’à l’océan. Par exemple, nombreux sont les peuples qui dépendent de la vie marine pour leur nourriture et leur subsistance. Un déclin soudain de la faune marine peut donc entraîner une insécurité alimentaire, augmentant ainsi la distance entre nous et la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

Le rôle de la science contre les dangers environnementaux

La communauté scientifique a travaillé d’arrache-pied pour mettre en avant ces problèmes et souligner les dangers que représentent ces pressions pour notre planète. Par le biais de recherches et d’études approfondies, les scientifiques ont pu prédire non seulement l’étendue de la destruction, mais aussi proposer des solutions potentielles.

Cependant, pour que ces solutions soient réellement efficaces, la politique doit intervenir et jouer son rôle. Les scientifiques étant des chercheurs et non des décideurs, sans l’implication active du gouvernement, ces alertes peuvent s’avérer inutiles.

Les actions des gouvernements: réalité ou fausse promesse ?

De nombreux gouvernements à travers le monde ont reconnu la crise climatique mais on trouve souvent une différence marquée entre leurs déclarations et leurs actions. Par exemple, la Convention Citoyenne sur le Climat en France a suscité l’espoir d’une implication concrète du gouvernement dans la lutte contre la crise climatique. Cependant, avec l’absence d’une mise en œuvre complète des propositions et le non-respect des engagements initiaux, le scepticisme s’est installé.

Similairement, l’annonce d’une planification écologique, malgré le potentiel qu’elle détient, manque de mesures concrètes pour concrétiser cet engagement. De plus, bien que la France soit censée être à la pointe en matière de protection des zones marines, la continuation de la pêche au chalut dans ces zones suggère un autre récit.

L’emblème de la défiance: le pari de l’écologie

Les mesures précités posent une question pertinente : la politique est-elle vraiment prête à prendre les mesures nécessaires pour combattre la crise environnementale? Le pivot central de ce dilemme est qu’il est essentiel de réconcilier la science et la politique pour rentabiliser les efforts déployés et prendre des mesures ambitieuses.

L’urgence climatique appelle à un changement de paradigme – un dans lequel la science et la politique fonctionnent conjointement pour sauvegarder l’avenir de notre planète. Une collaboration basée sur la confiance mutuelle, où les recommandations des scientifiques sont valorisées et mises en œuvre par les décideurs politiques, serait le début d’un partenariat réussi pour contrecarrer les défis environnementaux qui guettent notre planète.

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