Les effets du changement climatique

Le changement climatique est une réalité qui affecte chaque être vivant sur notre planète. Les températures augmentent, les catastrophes naturelles se multiplient et les ressources se raréfient. Pour préparer les sociétés de demain, il est essentiel de s’adapter et d’atténuer les changements climatiques.

La déshydratation de la stratosphère : une option à envisager

Dans une étude publiée dans la revue Science Advances, des scientifiques ont proposé une méthode pour faire face au réchauffement climatique : la déshydratation de la stratosphère. Leur hypothèse est basée sur le fait que la vapeur d’eau présente dans la stratosphère agit comme une barrière qui empêche la chaleur de s’échapper vers l’espace.

Le rôle crucial de la stratosphère en tant que barrière thermique

La stratosphère, située entre 12 et 50 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, joue un rôle crucial en tant que barrière thermique. Sa composition particulière permet d’emprisonner une partie de l’énergie solaire absorbée, empêchant ainsi une perte excessive de chaleur vers l’espace.

La problématique de la vapeur d’eau dans la stratosphère

La vapeur d’eau qui pénètre dans la stratosphère à travers la troposphère, principalement sous les tropiques, agit comme un gaz à effet de serre et contribue donc au réchauffement climatique. Cependant, les chercheurs ont observé que cette fuite n’est pas uniforme sur l’ensemble de la planète.

Déshydrater la stratosphère pour refroidir la Terre

La solution envisagée par les scientifiques consiste à éliminer l’eau contenue dans l’air avant qu’elle ne pénètre dans la stratosphère. Ainsi, en supprimant cette barrière thermique naturelle, il serait possible de laisser davantage de chaleur s’échapper dans l’espace et donc de refroidir la Terre.

La méthode proposée par les chercheurs

Les données utilisées pour l’étude

Les spécialistes ont eu recours à des données de vapeur d’eau et de température fournies par la campagne ATTREX de la NASA. Ils ont aussi utilisé des modèles informatiques pour simuler l’élimination de la vapeur d’eau de l’air avant son entrée dans la stratosphère.

L’action sur une petite région au-dessus de l’Australie

Les chercheurs ont ciblé une petite région au-dessus de l’Australie pour introduire intentionnellement des particules nucléatrices de glace dans l’air. Ces particules favoriseraient la formation de cristaux de glace qui agiraient comme une barrière temporaire pour capter l’eau présente dans l’air et la faire descendre à des altitudes plus basses.

Une approche à long terme

Selon les scientifiques, cette technique devrait être répétée régulièrement pour que les cristaux de glace se forment et permettent d’éliminer l’humidité de l’air vers la stratosphère. Cette approche à long terme pourrait donc réduire progressivement la quantité de vapeur d’eau dans la stratosphère.

La géo-ingénierie : une solution à double tranchant

Les implications à prendre en compte

Même si cette méthode semble prometteuse pour atténuer le réchauffement climatique, elle implique de nombreux risques à prendre en compte avant d’être mise en œuvre. La géo-ingénierie est une science nouvelle et complexe, et une erreur pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement, la société, ou encore la géopolitique.

Une solution partielle pour compenser le réchauffement anthropique

En outre, cette technique ne résout pas le problème de fond : les émissions de gaz à

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