Dans la ville de Lyon, un conflit idéologique fait ragela où les écologistes tentent de repousser la montée de l’extrême droite écofasciste. Leurs stratégies sont aussi élaborées et multi-facettes que l’ennemi qu’ils affrontent : de l’activisme intellectuel et juridique à la boucle dans les rues.
L’émergence de l’écofascisme à Lyon
L’écofascisme est une idéologie qui définit de manière controversée les problèmes environnementaux par le biais de l’extrême droite et du fascisme. Elle gagne du terrain à Lyon, à tel point que de nombreux groupes locaux de protection de l’environnement sont en alerte. Des collectifs comme la Jeune garde Lyon ou Action Justice Climat (AJC) dénoncent cette tendance et intensifient leurs efforts pour la neutraliser.
L’extrême droite a toujours eu une présence forte à Lyon, avec des groupes comme Les Remparts et Lyon populaire qui occupent des lieux de rassemblements dans des quartiers historiques de la ville. Ces groupes commencent maintenant à adopter des discours environnementalistes pour promouvoir des idées d’extrême droite, mettant ainsi l’écologie aux service de leur idéologie.
Stratégies écofascistes : Dissimulation et détournements
En convertissant la question écologique en une plateforme d’identifierité sélective et d’exclusion, ces groupes d’extrême droite réussissent à déguiser leur propagande en intérêt environnemental. Par exemple, la notion d’écologie intégrale des militants de Lyon populaire réinterprète les limites planétaires et les lois de la nature pour leurs fins. Ils détournent des questions environnementales telles que le combat contre le gaspillage, la consommation responsable ou l’énergie nucléaire pour argumenter contre ce qu’ils considèrent comme des « dérives bioéthiques » comme l’IVG ou la transidentité.
L’écofascisme comme outil de recrutement
L’extrême droite utilise ce discours écofasciste pour séduire un large public et justifier son idéologie. En présentant l’immigration comme une invasion du territoire comparable à la pollution par les espèces invasives, ils créent un lien malsain entre la défense de l’environnement et l’hostilité aux migrants.
La contre-attaque des écologistes
Devant ces tactiques écofascistes, les écologistes et les collectifs antifascistes ont dû se mobiliser. Ils ont choisi de s’attaquer à la fois aux fondements idéologiques de l’écofascisme et aux espaces physiques qui les accueillent.
Ces groupes cherchent à démonter l’idéologie écofasciste en dénonçant les failles de leurs discours. Ils prônent une écologie inclusive et émancipatrice, fondée sur le respect des droits humains, la justice sociale et l’équité. Ils visent également à étouffer le développement de ces groupes extrémistes en luttant contre leurs lieux de rassemblements, en faisant pression auprès des autorités locales et en organisant des manifestations.
La sécurité des membres des groupes antifascistes
Par ailleurs, les militants écologistes et antifascistes doivent rester vigilants face aux menaces d’extrême droite. Ils ont mis en place des mesures de sécurité pour assurer la protection de leurs membres lors des événements, comme prévoir des guides en cas d’attaque et conseiller aux militants de ne pas venir ou repartir seul.
La bataille idéologique à Lyon est à son comble avec les écologistes et l’extrême droite écofasciste à leur centre. Ce n’est pas seulement une lutte pour défendre l’environnement, mais une question de respect des droits humains et de justice sociale. Finalement, au cœur des conflits se trouve la question la plus complexe : Comment faire pencher la balance en faveur de l’équité et l’harmonie, et non de l’exploitation et l’exclusion ?